mardi 6 février 2007

Niki de St Phalle



Les Nanas

Les Nanas ont commencé à partir d'un dessin qu'elle fit d'une amie enceinte. Faites à partir d'un armature en fer recouverte de bande de tissus, puis en polyester...

Ces représentations de femmes à tête minuscule et au corps évoquant la fécondité peuvent être perçue comme un éloge de la femme. Mais également et surtout comme une critique du rôle de la femme dans la socièté au milieu des années soixante. Sa tête est atrophiée car on ne souhaite pas qu'elle s'en serve, en revanche elle doit être mère et séductrice, ce qui représenté par l'exagération de ses courbes. La crucifiction illustre très bien ce coté "idéal féminin".


La période blanche

Après avoir tiré sur les hommes, la socièté et ses injustices, Niki de Saint Phalle devait aussi pointer son fusil sur la religion. Celle dont l'enfance à été profondément marquée par la religion, se met en 1962 à créer des cathédrales, des autels. Elle commence aussi à réaliser des personages inquiètants, mariées, livides, femmes accouchants de monstres, qui vont peu à peu se métamorphoser et devenir des Nanas

"Je n'ai jamais tiré sur dieu; J'éprouve une grande difficulté et une grande attirance. Je tire sur l'église. Je glorifie la cathédrale"

Elle dénonce des ses oeuvres là les crimes commis au nom de la religion. Avec le Temple Idéal elle propose une façon d'aimer dieu différement, sans dogme, par un temple représentant toute les religions ( quoique..)

L'utilisation du blanc marque une stérilité, un morbide, une pureté génante..



Plus connue pour la Fontaine Stravinsky ( réalisé avec son mari, Jean Tinguely ), ou bien ses Nana, Niki de St Phalle est pourtant passé par plusieurs stades ( dont le réalisme )

Les Tirs sont une série où le spectateur armé d'une carabine était invité à libérer en les crevant des poches de couleurs, qui se répandaient en longues traînées picturales sur le plâtre boursouflé ( happening )

La violence en fait partie intégrante, comme dans La mort du patriarche, où l'artiste rassemble un certain nombre d'objets fesant référence à la guerre. la présence du père dans le titre rapel le viol de Niki par son père à l'age de 12 ans. cette oeuvre violente pris véritablement naissance lorsqu'après la mort de son père elle tira sur le tableau, pour ainsi symboliquement le tuer une seconde fois.

Les tirs " J'eus une illumination: j'imaginai la peinture se mettant à saigner, blessée de la manière dont les gens peuvent être blessés. Pour moi, la peinture devenait une personne avec des sentiments et des sensations."


0 commentaires: